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Pastille Climat #2 : La responsabilité des humains.

Crédit illustration : Art from the series Environmental Graphiti® - The Art of Climate Change by Alisa Singer. https://www.environmentalgraphiti.org

Pastille Climat #2 :

« Il est sans équivoque que les hausses observées de la concentration de gaz à effets de serre (GES) depuis 1750 sont causées par l’activité humaine. Depuis 2011 (Cinquième Rapport d’Évaluation) les concentrations ont continué d’augmenter dans l’atmosphère, jusqu’à atteindre, en 2019, des moyennes annuelles de 410 ppm pour le dioxyde de carbone (CO2), 1866 ppb pour le méthane (CH4), et 332 ppb pour le protoxyde d’Azote (N2O). Les terres et océans ont absorbé une proportion quasi constante (d’environ 56 % par an) des émissions humaines de CO2 sur les six dernières décennies, avec des disparités régionales. »


Pour aller plus loin :

Comment sait-on que les humains sont responsables du changement climatique ? Grâce aux modèles numériques, Watson. Je m’explique :

Plusieurs facteurs influencent le climat. Certains sont d’origine naturelle, d’autres sont d’origine humaine.

  • Parmi les facteurs naturels, on trouve par exemple la variation de l’activité solaire, qui impacte la quantité d’énergie reçue par la Terre, ou bien l’activité volcanique, qui entraine l’émission d’aérosols dans la haute atmosphère et a tendance à refroidir la surface de la Terre.
  • Parmi les facteurs humains, on trouve les émissions de gaz à effet de serre issus de la combustion des ressources fossiles, de l’usage des terres, ainsi que d’autres sources, d'importance moindre.

À côté de ça, les scientifiques disposent aujourd’hui de modèles numériques permettant de résoudre assez finement les équations physiques décrivant le fonctionnement du système Terre. On ne sait pas encore tout représenter correctement, bien sûr, mais la précision des modèles augmente de plus en plus. (Pour plus d'information sur ces histoires de comparaisons de modèles, je vous réfère à cette petite histoire spatiale !)

Bref, revenons à nos moutons ! Pour répondre à notre question initiale, l'affaire est assez simple : on va comparer les températures mesurées depuis 1850 avec les températures calculées par les modèles. En faisant exactement ça, les scientifiques ont montré que les modèles ne sont capables de reproduire précisément les variations de température que s’ils intègrent les phénomènes liés aux activités humaines, et, en particulier, l’impact des gaz à effet de serre sur le climat.

 

CQFD !


Sources :

IPCC, 2021: Summary for Policymakers. In: Climate Change 2021: The Physical Science Basis. Contribution of Working Group I to the Sixth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Masson-Delmotte, V., P. Zhai, A. Pirani, S.L. Connors, C. Péan, S. Berger, N. Caud, Y. Chen, L. Goldfarb, M.I. Gomis, M. Huang, K. Leitzell, E. Lonnoy, J.B.R. Matthews, T.K. Maycock, T. Waterfield, O. Yelekçi, R. Yu, and B. Zhou (eds.)]. Cambridge University Press. In Press.

Frequently Asked Questions #3.1: https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/#FAQ

 

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